« Présenté sous forme de règle graduée, le violentomètre rappelle ce qui relève ou non des violences à travers une graduation colorée regroupant 23 exemples de comportements types qu’un partenaire peut avoir.
Le violentomètre, un outil d’alerte

« Présenté sous forme de règle graduée, le violentomètre rappelle ce qui relève ou non des violences à travers une graduation colorée regroupant 23 exemples de comportements types qu’un partenaire peut avoir.
Les magistrats sont insuffisamment formés aux mécanismes de contrôle coercitif. Le contrôle coercitif s’étend bien au-delà de la violence physique et sexuelle, il peut comprendre des intimidations, l’isolement, le harcèlement, le dénigrement systématique, etc. Il existe hélas une palette très variée des violences (psychologiques, économiques, domination…).
Violence et pouvoir sont les deux armes des personnes maltraitantes. Pour protéger l’enfant dans le cadre de violences, il faut garder à l’esprit qu’on est en présence d’un agresseur. D’un mari, d’un père, mais aussi d’un agresseur, qui fonctionne dans un registre de pouvoir et de violence, y compris envers l’enfant.
En 2006, Noémie rencontre un autre homme, Syd, un manipulateur qui prend rapidement le pouvoir sur la jeune femme.
Khatidja, 8 ans de violences et 33 procédures judiciaires, cherche à se protéger elle et ses enfants . Ce témoignage montre combien les violences conjugales et les violences faites aux enfants sont imbriquées.
Le Haut Conseil à l’Egalité a publié en octobre 2020 un rapport intitulé « violences conjugales, garantir la protection des femmes victimes et de leurs enfants tout au long de leur parcours ».
Édouard Durand s’intéresse aux violences conjugales et familiales et aux droits de l’enfants. La protection de l’enfant passe par la protection de la mère.
Le délit de non représentation d’enfant ne devrait pas s’appliquer dans deux cas précis :
Lorsqu’un parent craint un danger plausible pour l’enfant;
Lorsque l’ado refuse de se rendre chez le parent qui a un droit de visite et d’hébergement.
C’est cette injustice qui a décidé un papa à porter plainte pour non représentation d’enfant contre la mère de son enfant qui lui refuse ses droits de gardes et de visites. On y apprend que le même individu a un passif d’homme violent. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir frappé sa femme, giflé, traîné par les cheveux, et tout cela alors qu’elle était enceinte.
Aidez Adriana Sampaïo, condamnée à 7 ans de prison pour avoir poignardé son conjoint violent. Encore une histoire folle d’une femme qui voulait avant tout protéger son enfant et elle-même d’un mari violent.